LA JOCONDE - EXPOSITION IMMERSIVE
10 MARS - 21 AOUT 2022
PALAIS DE LA BOURSE
Elle arbore le sourire le plus emblématique de l’histoire de l’art : commentée, copiée, détournée, la Joconde est une icône planétaire qui fascine depuis près de quatre siècles.
Au-delà des faux-mystères et des clichés, que peut encore nous révéler Monna Lisa ? Pourquoi ce portrait est-il le tableau le plus connu au monde ?
Pour sa première exposition, Grand Palais Immersif, en collaboration avec le musée du Louvre, propose au public de redécouvrir le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci à travers une expérience interactive et sensorielle inédite. Des projections numériques en grand format et des dispositifs innovants entraînent le visiteur au cœur de ce portrait mythique.
En immersion au sein d’un paysage numérique évolutif, inspiré des œuvres de Léonard de Vinci, le public chemine à travers six espaces thématiques conçus autour de projections en haute définition – chacun racontant avec force ce qui fait de la Joconde l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art.
Découvrez les six espaces thématiques de l’exposition :
1. La Joconde, une icône universelle : le portrait de Monna Lisa est aujourd’hui l’une des rares images qui soit réellement universelle. La culture populaire s’en empare au XXe siècle et les caricaturistes interrogent l’actualité à travers son sourire. Image, icône, ou symbole, elle est aujourd’hui le visage le plus connu de l’histoire de l’art.
2. On a volé la Joconde : ou comment le tableau le plus célèbre du monde a été volé puis retrouvé à Florence avant d’être restitué au musée du Louvre après une tournée d’adieux en Italie.
3. La Joconde, copiée, jamais égalée : jusqu’au XIXe siècle, de très nombreux peintres rendent hommage à la composition de Léonard de Vinci. Dès sa création, la Joconde fut copiée et imitée. Le tableau n’était pas achevé que le jeune Raphaël trouvait dans la Joconde une puissante source d’inspiration pour ses propres œuvres. Elle le fut ensuite pour de très nombreux portraits de femmes et d’hommes de toute l’Europe pendant des siècles.
4. La Joconde et l’art du portrait : comme d’autres peintres avant lui, Léonard de Vinci place son personnage devant un paysage. Si la tradition italienne privilégie jusqu’alors la position de profil, dans celle venue d’Europe du Nord la vue privilégiée est le trois quart et le regard se tourne vers le visiteur. Le cadrage offre la vue des mains qui prennent vie. Le maître choisit surtout de peindre Monna Lisa avec une expression que peu d’artistes avant lui avaient osé représenter : le sourire. Léonard de Vinci s’est donc inspiré d’autres traditions picturales, en particulier la peinture flamande. Mais parce qu’il a su rendre la vie de son modèle comme nul autre auparavant, il a créé un chef-œuvre qui nous fascine encore cinq siècles plus tard.
5. Les dessous de l’œuvre : l’impression de réalité extraordinaire émanant de la Joconde provient de la technique picturale de Léonard de Vinci : en estompant les lignes de contours, l’ensemble des éléments du tableau semblent ne faire qu’un seul corps. Pour lui, les ombres et les lumières doivent se fondre les unes dans les autres et se perdre « comme de la fumée ». Ainsi, il invente cet effet pictural connu sous le nom de « sfumato ». Il est pour l’artiste l’aboutissement de son travail de recherche et de son observation scientifique du monde.
6. Un peintre et son modèle : au cours de sa vie, Léonard de Vinci a réalisé plusieurs portraits. Dans ses dessins, ses carnets ou sa peinture, il a cherché à comprendre comment représenter, dans toute sa complexité, la vie. Peinte à taille réelle, la Joconde semble être pour son créateur la représentation la plus fidèle de sa quête. Léonard de Vinci n’a jamais remis à son commanditaire, Franceso del Giocondo, le portrait de sa femme, il l’a gardé précieusement près de lui jusqu’à sa mort le perfectionnant sans cesse. C’est à ce prix qu’il a su rendre la vie sur un panneau de peuplier, au point de faire
« trembler » ses contemporains devant ce miracle.
Au plus près du tableau, de ses détails et de son histoire, le visiteur peut faire l’expérience d’une approche unique et contempler le tableau comme jamais auparavant pour tenter d’en saisir l’essence et de mieux comprendre le génie de son créateur.
Ouvert tous les jours
En mars
- Les mercredis, jeudis, samedis et dimanches : de 10h à 20h
- Les vendredis : de 10h à 22h
À partir d'avril
- Les lundis, mercredis, jeudis, samedis et dimanches : de 10h à 20h
- Les vendredis : de 10h à 22h.