Le Rowing Club, club d’aviron Marseillais centenaire
Sport de tradition anglo-saxonne, l’aviron est toujours assidûment pratiqué dans les collèges anglais et les universités américaines.
Voici dix principes qu’il faut savoir sur cette pratique, avant que votre enfant ne se lance sur l’eau.
L’aviron est…
Excellent pour la posture.
Le dos se tient droit et l’effort est également réparti sur toutes les parties du corps, notamment les jambes. Une pratique conseillée dès 12 ans.
Une culture de l’esprit d’équipe.
Pour bien ramer ensemble, il faut se montrer extrêmement attentif à ses coéquipiers, viser la synchronisation absolue derrière le «chef de nage», celui qui donne le rythme au bateau. Pas question de se chamailler sur l’eau, discipline et régularité avant tout! Et pas question de rater un entraînement: si un seul rameur manque, le bateau ne sort pas.
Un sport mixte.
Même si les équipages sont séparés entre femmes et hommes, filles et garçons, pour les compétitions, près d’un tiers des rameurs d’aujourd’hui sont des rameuses. Les entraînements se font souvent en commun… comme les fêtes d’ailleurs!
Une discipline idéale pour la compétition.
On peut ramer de temps en temps quand il faut beau, mais souvent, les ambitieux prennent goût, s’entraînent les uns les autres sur le bateau et se fixent des objectifs en termes de résultats. Les occasions ne manquent pas! Les plus acharnés essaieront de se placer aux Championnats, viseront une place en équipe de France et voudront se mesurer aux meilleures embarcations mondiales. Comme l’aviron est un sport très exigeant physiquement et très dépendant des situations géographiques, les pratiquants ne sont pas légion! Les médailles sont plus proches que dans un sport qui attire les foules, comme le football. Et comme l’aviron n’est guère médiatique ni financièrement doté, les risques de dopage sont infimes.
Une magnifique activité de plein-air.
Le lac, les montagnes, le ciel… en ramant, on a souvent la sensation d’évoluer au cœur de cartes postales. Mais attention: ni le froid, ni la pluie n’empêche les jeunes de s’entraîner. L’adage: «Hé, nous ne sommes pas en sucre!»
Une tradition de gentleman.
Historiquement, l’aviron est lié aux prestigieuses universités américaines et anglaises, avec une certaine idée du savoir-vivre et du fair-play. Une attitude qui laisse des traces: l’aviron est un sport sans violence – et pas seulement parce que les contacts physiques sont réduits!
Une geste technique très fin.
Il ne s’agit pas de tirer comme une brute sur la rame. La technique est plus complexe qu’elle en a l’air et c’est presque un don que d’avoir le sens de la glisse, dans un bateau.
Un sens de l’effort.
Sur un bateau, c’est parfois sueur et douleur. Mais pas question de poser les rames – à plusieurs, on est solidaires.
Un matériel fragile.
Les bateaux sont fins, ils demandent du respect et de l’entretien.
Une manière d’aller au bout de soi.
En aviron, on apprend à gagner – mais aussi à perdre. La règle d’or? L’endurance. Et la fierté de s’être dépassés, tous ensemble.
Elles sont de construction libre, mais doivent toutefois satisfaire à certaines obligations :
Bateaux de couple :
Bateaux de pointe :
Le parcours peut se présenter sous deux formes :
Il existe trois distances de parcours pour les courses en ligne :
Les distances de parcours pour les têtes de rivières varient entre 4000 m et 6000 m.
Elles doivent être homologuées en « embarcations légères de plaisance » et entrer dans les jauges fédérales. Il y a trois sortes d’embarcations utilisées en compétition :
Le parcours peut se présenter sous deux formes :
Il existe deux distances de parcours :
La plupart du temps il s’agit de régates organisées sous forme de parcours triangulaires ou côtiers avec un minimum de deux ou trois bouées à virer et selon la longueur du parcours, il y aura un ou plusieurs tours à effectuer. L’organisateur fera en sorte que l’épreuve comporte des situations de navigation très diversifiées afin d’éprouver les qualités marines des équipages.
Celui-ci s’effectue lancé, mais il est souvent précédé d’une phase tactique au cours de laquelle les bateaux se placent en prenant garde de ne pas passer la ligne avant le signal sonore (sinon pénalité). Du fait des distances de course assez longues, le départ revêt une importance moindre que dans les courses en ligne de l’aviron de rivière. Néanmoins, dans le cas où la première bouée à virer est située proche de la ligne de départ, il peut être intéressant de se dégager de la flottille afin d’éviter l’embouteillage incontournable qui va se former à l’approche de celle-ci et la franchir en tête pour faire cap sur la prochaine marque de parcours.
C’est un moment spectaculaire et apprécié des spectateurs qui ont la chance d’y assister. Celui-ci est exécuté en respectant des règles de priorité strictes qui provoquent souvent quelques frictions de palettes accompagnées d’invectives dignes du capitaine Haddock ! Vu le bénéfice que peut générer un bon virement, celui-ci est scrupuleusement travaillé à l’entraînement.
Ce que ne soupçonnent pas la plupart des rameurs d’eau douce, c’est qu’un bateau de mer peut parfois atteindre des vitesses qu’aucun outrigger ne pourra jamais approcher. En effet, certains départs au surf sur une yole de 200 kg ont déjà coupé le souffle à de nombreux rameurs de skiff peu préparés à ces accélérations foudroyantes dans une gerbe d’écume. Le surf nécessite de savoir « escalader » le dos de la vague et de donner au moment opportun ces quelques petits coups rapides qui feront basculer le bateau dans « la pente ». Il suffira alors de 3 ou 4 vagues bien négociées pour laisser ses concurrents dépités à quelques centaines de mètres en arrière.
Une des particularités de l’aviron de mer est de pouvoir jouer avec des éléments tels que les courants, les vents et la configuration des lieux d’évolution. Ces éléments peuvent amener les stratèges du bord à opter pour des solutions très variées. C’est ainsi que la ligne droite ne sera pas toujours le chemin le plus rapide pour rejoindre la prochaine bouée, s’éloigner de son cap pour aller chercher un courant ou un vent favorable peut en effet se révéler très payant sur la ligne d’arrivée. L’organisateur devra donc fournir une carte du plan d’eau sur laquelle les chefs de bord pourront étudier les différentes options. Il reste qu’à l’heure actuelle certaines courses sont précédées en tête par un « bateau lièvre » qui, faute de grandes oreilles, indique tout de même la route la plus courte à suivre. C’est un principe contesté par les plus amarinés des rameurs qui souhaitent qu’une part plus importante soit accordée à la tactique de navigation (cela est peut-être dû aussi au fait que dans la culture maritime dans laquelle la superstition tient un rôle important, le lapin est un animal tabou et que la simple prononciation de son nom à bord d’une embarcation hypothèque fortement vos chances de retour sur la terre ferme !).
Pour des raisons d’équité entre les participants, les compétitions se font sur des ergomètres identiques. Les modèles D ou E de chez Concept2 sont généralement utilisés.
Il existe trois distances de parcours :
Lundi | 10H00 - 14H00 |
Mardi | 10H00 - 14H00 |
Mercredi | 10H00 - 14H00 |
Jeudi | 10H00 - 14H00 |
Vendredi | 10H00 - 14H00 |
Samedi | 8H30 - 12H30 |
Dimanche | Fermé |
201 Mètres |
236 Mètres |
353 Mètres |
204 Mètres |
4.5/5 |
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Évènements